deco-header-second

COMMENT FONCTIONNE L’ITERP ?

Dans chaque pays, l’ITERP établit une collaboration étroite entre des équipes de recherche spécialisées sur la question de la prévention de la radicalisation et de l’évaluation, des responsables de politiques de prévention et des structures dédiées à la prise en charge.

Chercheurs et intervenants déterminent ensemble les paramètres retenus, les outils d’évaluation utilisés et les méthodes de formalisation des résultats.

operation-image

Les responsables des programmes évalués sont directement impliqués dans la démarche d’évaluation. Ils peuvent s’opposer à la publication des résultats de leurs évaluations. L’ITERP s’engage à ne diffuser aucune information sur l’identité des structures impliquées.

Ces données anonymes sont par la suite modélisées mathématiquement et cartographiées afin de pouvoir établir des corrélations entre les types de programme de prévention, les profils des personnes prises en charge, le contexte géographique, social, culturel, politique et religieux, et les théories du changement au fondement du programme de prévention, etc.

    Dans l’ITERP, quatre types d’acteurs :

  • 1.Des coordinateurs de programmes de prévention (ministères de l’Intérieur, services interministériels de prévention, etc...).
  • 2.Des cliniciens ou des travailleurs sociaux intervenant dans des structures de prévention de la radicalisation dont le but est d’obtenir une formation sur les méthodes d’évaluation et d’apprendre à évaluer leurs actions.
  • 3.Des chercheurs, qui souhaitent apprendre de leurs échanges, être exposés à de nouvelles approches scientifiques et comparer les contextes.
  • 4.Des services de sécurité qui identifient les nouvelles formes de violence et peuvent contribuer à répertorier les déterminants de la violence.
operation-image

IL DÉVELOPPE UN PROGRAMME DE RECHERCHE COLLABORATIF QUI REPOSE SUR TROIS AXES DE RECHERCHE :

Axe 1

Évaluation des méthodes de prévention de la radicalisation en collaboration avec les organisations.

Axe 2

Éthique de l’évaluation et impact des évaluations sur les personnes concernées.

Axe 3

Comparaison des contextes, des formes de radicalisation et des profils.

Il comprend :

  • L’organisation de workshops internationaux pour renforcer les compétences en évaluation;
  • La comparaison des méthodes et des processus d’évaluation;
  • L’évaluation sélective de dispositifs de prévention primaire, secondaire et tertiaire, en concertation avec les services CVE et les praticiens travaillant dans les structures;
  • Un réseau international d'experts et de professionnels travaillant sur l'évaluation;
  • La publication de rapports à destination des villes, des Etats ou des préfectures, destinés à les aider à mieux identifier les risques et à améliorer leur capacité préventive;
  • La publication d’ouvrages scientifiques bilingues sur les dispositifs de prévention de l’extrémisme violent dans le monde;
  • Des méthodologies d'évaluation innovantes qui soient adaptables aux différents types de structures de prévention (primaire, secondaire et tertiaire).

Ce programme de recherche permettra notamment de répondre aux questions suivantes :

  • les différences de contextes et de profils des personnes extrémistes justifient-elles une approche méthodologique distincte pour évaluer les dispositifs ?
  • Quels programmes fonctionnent le mieux pour quels types de profil ?
  • La formation ou les expériences des intervenants jouent-elles un rôle dans la réussite d’un dispositif ?
  • Quelles sont les différentes théories du changement au fondement de ces programmes et quels sont leurs impacts sur les usagers ? Etc.